De curieux médias avaient entrepris de distiller au sein de l’opinion publique camerounaise, un doute sur la capacité de notre pays à accueillir la Coupe d’Afrique des nations de football. Ils avaient pensé, non sans malice, qu’il n’y a pas plus terrible frein, que la démotivation et la panique des populations, pour aboutir –terrible projet- à l’annulation de la compétition en terre camerounaise.
Il est difficile de déterminer la cause principale d’un tel comportement. Les motifs varient en fonction des bouches qui les expriment, mais nous avons quelques éléments :
- D’abord, il était reproché au Cameroun d’être une terre d’insécurité. Boko Haram groupe terroriste avait tenté d’intimider les populations du Grand Nord. Le Président Paul Biya lui déclara la guerre et réduit, après quelques mois d’âpres combats, ces ennemis au silence.
- Les organisateurs de la compétition firent passer, de manière unilatérale, le nombre d’équipes participantes, de 16 à 24. Les efforts conjugués du gouvernement contribuèrent à augmenter le nombre d’infrastructures sportives et hôtelières pour faire face à ce nouveau challenge. Non sans succès !
- Quelques opposants, tenant à démontrer l’incapacité imaginaire du Président de la République à gouverner, firent courir la rumeur d’une révolte populaire au lendemain des élections en cas de défaite, croyant en cela influencer la décision de la CAF à attribuer de manière définitive cette organisation au Cameroun. Quelle erreur fut la leur !
Les victoires impériales de l’armée camerounaise, la poursuite sans interruption des grands chantiers, la rénovation de la voirie nationale en vue d’une communication fluide entre les différentes villes et l’indifférence du Président de la République envers les pessimismes ambiants et les jalousies tenaces ont valu au Cameroun, le chagrin des ennemis de la nation qui imaginèrent alors cette campagne hideuse, suggérant que la CAF songeait à changer de pays organisateur.
C’est alors qu’on vit se déployer, avec ferveur, l’effort des ouvriers dans les chantiers accélérant leur labeur, l’engagement du Ministre des Sports motivant les troupes, la résilience toute camerounaise des maîtres d’œuvres, et la force diplomatique du Cabinet Civil. Samuel Eto’o, renard de surface du lobbying national, fut dépêché auprès de la CAF, saisissant le Président par la main et le ramena illico presto au Palais présidentiel où le vieux sage l’attendait tout serein.
A cet instant subtil, où la CAF réalise la grandeur et la majesté de notre beau et puissant pays, faisant face à la force forte de toutes les forces camerounaises : l’expérience.
Il ôta lui-même tout doute sur la capacité du Cameroun et l’évidence de l’attribution. Le CAMEROUN a sa CAN2019. C’était une évidence, c’est désormais une réalité.
Les camerounais sont vainqueurs.
#KamersAreMakers #CANTOTAL2019