Comment rester sain et sauf dans la tempête?

[Aux chantres de la critique pour la critique et autres ténors de la péroraison creuse]

 

Comment traiter avec le respect qu’elle mérite, l’action du gouvernement quand bien même nous l’aurons trouvé maladroite, si tant est qu’il eut pu en être autrement ?

[Aux chantres de la critique pour la critique et autres ténors de la péroraison creuse]

Pendant qu’une partie de l’humanité réfléchit sur les moyens de tirer parti de la situation actuelle, et qu’une autre s’échine à sortir le Tout de cette situation, un dernier carré d’hommes se pose en observateurs. Jugeant à l’emporte-pièce, ce qu’ils voient, ou ce qu’ils croient voir. On critique qui la politique, comme si la politique a sauvé un pays plus qu’un autre, qui l’infrastructure sanitaire, comme si les mieux pourvus sont les moins touchés, qui la communication, comme si le virus succombait au nombre de discours…etc.

C’est à ces derniers hommes [Carré] que je formule ce message.

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Avoir des yeux ne suffit pas pour bien voir. Nous avons besoin d’une bonne conscience pour mettre ce que nous voyons en perspective et tirer parti des opportunités que nous offre chaque situation dépouillée de ses apparences premières.

Les médias et les réseaux sociaux que nous consommons avec frénésie « confinent » le développement de notre « bonne conscience » en accentuant les données critiques qui sont celles de la peur, de l’angoisse et du jugement de valeurs.

Quand nous n’avons pas appris à voir, ce que nous voyons ressemble à l’enfer. Apprenons donc à bien voir, analyser et comprendre les événements actuels afin de nous en servir de mieux en mieux.

Ainsi faudra-t-il, non seulement avoir l’œil, mais aussi la « bonne conscience » pour la mettre en perspective pour réaliser que tout se joue à une échelle planétaire et que le challenge est humanitaire. Ce n’est pas une question de développement ou de sophistication du système sanitaire ; il s’agit d’une épreuve mondiale dans le sens pédagogique du mot.

Chaque gouvernement fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a et aucun gouvernement ne peut faire mieux que ce qui est possible dans l’état actuel de notre… « Bonne conscience ».

C’est précisément cette « bonne conscience » qui va nous conduire d’abord à :

  • une obéissance aveugle aux consignes de sécurité des autorités reconnues comme telles,
  • une barrière bienveillante dans notre cercle social pour ne laisser filtrer aucune information « non identifiée » source d’émotions négatives et/ou de comportements à risques

Et si malgré tout cela, le « malheur » venait à nous frapper ou frapper un de nos proches, trouvons encore en nous la force de reconnaître que la souffrance nous donnera plus de force quand elle sera passée. La souffrance engendre la force et la force donne la vie. Cette petite souffrance que vous ressentez à l’échelle est individuelle, n’est rien en comparaison à ce que l’humanité gagnera. Car elle vaincra.

La fermeture des frontières par exemple sera l’occasion exceptionnelle et idoine de remettre au goût du jour, la question du développement du tissu industriel de nos Etats dans les secteurs prioritaires, cette réflexion s’imposant à tous comme une évidence, provoquera l’unanimité qu’on n’aurait jamais espérée sans cela !

Si nous sommes dans les pays où nous nous trouvons, c’est pour apprendre à lutter avec les moyens que nous avons et que nous n’avons pas à notre disposition. Les autres sont dans une situation différente, mais toutes les choses sont égales par ailleurs.

Il y’a dans tout ce que nous vivons des champs de possibilités vastes en fonction de notre « bonne conscience » seule capable de nous faire voir, les bonnes choses d’ici-bas.

« Et nous avons certes écrit dans le Zabour, après avoir mentionné (dans le livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs. » (sourate al-Anbiya [les prophètes]).

Auteur : Cheikh Kemit TSIMI

Thibault Marcel Tsimi est un expert en publicité et marketing avec 15 ans d'expérience, ainsi qu'un passionné de l'enseignement. Directeur général de l'Agence Otenticity et ancien directeur du marketing, de la communication et du développement chez Africa Group-co. Grâce à sa résolution créative de problèmes et à son approche progressiste, il excelle dans son domaine. Thibault est doté d'un leadership naturel et d'un style de communication engageant. Il est désireux de partager son expertise en communication dans une organisation innovante qui valorise le progrès et embrasse le changement. Thibault a travaillé comme planer stratégique chez Tendances-scenic, concepteur-rédacteur chez Océan Ogilvy Gabon, consultant en marketing et communication chez FIBA Zone IV, et chef de publicité chez Ascèse. Il est également fondateur de l'Ouvroir de la Communication et de l'Innovation (OCI), un colloque pour les professionnels du marketing et de la communication. Thibault est également un enseignant à l'Institut Supérieur de Management (ISMA) et à l'École Supérieure de Gestion (ESG) depuis janvier 2009, ainsi qu'un formateur assistant à Marketing Update, un séminaire pour les responsables de marque (SABC) en septembre 2010. Il est l'auteur de plusieurs publications, dont "Evangile Selon Sainte Marque", "L'image de marque de l'Etat du Cameroun", et "Communautés de consommateurs et stratégies de marques : les actes du colloque". Thibault est un expert en communication et en relations interpersonnelles engageantes, ainsi qu'un leader assertif et empathique. Il est adaptable et réceptif au changement, avec une approche de travail efficace et concise. Il excelle également dans la résolution de problèmes stratégiques, la prise de décision, l'idéation créative et proactive, la gestion et la motivation d'équipe.

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