Politiques de la politique et réalisme méthodologique.

Certains acteurs politiques, souvent déçus par le résultat des urnes menacent les régimes d’une possible insurrection populaire. Or, les peuples se battent rarement pour un leader. Le peuple se révolte pour le pain ou ses loisirs.

Le réel s’oppose toujours à nos illusions. Il n’est jamais d’accord avec nos rêves et nous oblige à revoir nos objectifs à la baisse. Face à cette dictature du réel, comment parvenir, lorsqu’on a goûté au poison de « l’insatisfaction des choses telles qu’elles existent », à modifier cette réalité pour la faire évoluer ?

Albert Camus s’exprimait un jour, et c’est encore écrit dans le Discours de Suède (1957) :

« Chaquegénérationsansdoute, se croitvouée à refaire le monde.

La miennesaitpourtant qu’elle ne le referapasMais sa tâcheestpeut-êtreplusgrande

Elleconsiste à empêcherque le monde se défasse. »

Ainsi, l’illusion de changer la réalité n’épargne personne, surtout les néophytes de la politique, et 20 fois sur le métier, ils remettent leur ouvrage jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’on « adhère au réel ».

Descartes, in Le Discours de la Méthode, d’ailleurs prescrit le bon sens à ce propos : les pensées sont le champ de liberté et de contrôle de l’homme, contrairement au reste, qui ne dépend pas de nous. Pour éviter la frustration lorsque le monde n’est pas adéquat à nos désirs ou notre volonté, c’est à l’homme de modifier ses pensées, de convertir son regard sur le monde plutôt que le monde lui-même.

Nous pouvons longuement discuter sur les implications d’une telle posture jusqu’à la caricature fataliste, ce qui n’est pas l’objet de notre développement.

Nous tenons à parler de la politique en Afrique Francophone. Conquérir, garder et travailler avec le pouvoir. Les nombreuses tentatives de conquête du pouvoir des oppositions africaines mises en échec par le système gouvernant héritier des systèmes coloniaux, ont suscité en nous maintes idées sur la meilleure démarche stratégique pour parvenir à modifier le « réel politique ».

Les oppositions sont-elles faites pour échouer ? Sont-elles condamnées à servir de faire-valoir démocratique aux différents régimes ? Le changement est-il possible ? L’alternance est-elle envisageable ?

  1. Décrire le « réel politique »

Les jeunes démocraties de l’Afrique francophone ont gardé les réflexes du système de reproduction colonial. Le parti au pouvoir recrute des fonctionnaires et des élus qui travaillent à le maintenir. La question de la préservation du pouvoir est au centre des préoccupations et des stratégies. Un système mécanique, guidé par l’instinct de survie faisant le minimum pour assurer le bien-être collectif.

En Afrique centrale, le Pouvoir généralement se prend par :

  • Transmission (hérédité ou affinité)
  • Force (Armée)

Dans tous les cas, la fréquentation préalable de l’appareil d’Etat est indispensable. L’opposition a ainsi peu de chances de gagner par les urnes.

  • Préparer la nécessité historique d’une révolution

Certains acteurs politiques, souvent déçus par le résultat des urnes menacent les régimes d’une possible insurrection populaire. Or, les peuples se battent rarement pour un leader. Le peuple se révolte pour le pain ou ses loisirs.

Il faut éduquer le peuple à faire ce que Guy Debord a appelé « les petites révolutions quotidiennes », afin qu’ils sachent reconnaitre et défendre ce qui leur appartient. Le vote par exemple. Non pas un candidat qui ne leur appartient pas.

  • Anticiper La révolution maitrisée

L’essor des Tics, modifie les modes de gouvernance actuels à l’heure des Fake News, certains auteurs ont parlé de l’ère de la post-vérité. Les citoyens ont trouvé un moyen d’exercer une pression sur les gouvernements et les gouvernements, peinent à s’adapter à ces modes de communication.

Les plates-formes digitales tendent à devenir de véritables leviers de croissance des candidats dans les sondages.

Les réseaux sociaux vont occuper une place tout aussi grande que celle des médias classiques. Chez l’électorat jeune, ils seront le premier relais entre les candidats et les citoyens. La génération androïde entrera dans le champ politique avec ses codes. Et même si elle ne sera pas de tous les meetings, elle va découvrir le live et suivra les candidats dont l’ e-réputation  sera la plus avantageuse.

Le digital sera l’outil des candidats avant-gardistes. Le taux de pénétration d’internet dans les zones urbaines permettra aux mieux outillés de faire la différence. 

Il s’ensuit une implication des cibles de plus en plus jeunes dans la politique. Mais cette implication doit être nuancée, car elle se limite souvent à des formes de contestation virtuelle, mais ne pousse pas encore, ou très peu, les jeunes dans les urnes.

Les jeunes veulent changer le monde, être associés dans la prise de décision, mais les partis politiques, précisément ceux au pouvoir n’arrivent pas à parler leur langage : tension permanente.

La révolution maitrisée permettrait aux partis politiques traditionnels de développer des plateformes politiques où cette jeunesse peut s’exprimer sans parti pris. Les militants classiques sont généralement trop vieux et trop formatés, or il y’a besoin d’élargir l’assiette des électeurs en dehors du cadre politique classique perçu comme « panier de crabes ».

  • Choisir Le réalisme méthodologique

Les révolutionnaires héritent rarement du pouvoir. Au Cameroun et dans beaucoup de pays africains, ceux qui avaient lutté pour les indépendances, ont été écartés de la gestion des affaires. Il faut donc laisser les révolutionnaires combattre sans être soi-même révolutionnaire. Le réalisme méthodologique consiste à se placer en 3ème force (La force neutralisante).

Il faut savoir suggérer la révolution sans en être acteur. Se mettre en mode de coopération plutôt que de compétition avec le régime, tout en gardant une certaine influence sur les plateformes révolutionnaires.

L’héritage du Président Biya saccagé (2)!

La politique a pour fin, non pas la connaissance, mais l’action.

Aristote

Au petit  jeu de l’incohérence,  le paradoxe camerounais  flirte avec l’incompétence.  Un pays truffé de talents bruts, de matières grises et d’or noir seulement toujours en proie aux déchirures et manipulations en tout genre.

Pourtant la profession de foi du père de la nation,  laissait entrevoir il y a une  grosse trentaine d’années,  une sortie du sous-développement  par le haut.

L’ouvrage  » Le libéralisme communautaire  » était  écrit tel un discours de politique générale.

Son contenu  totalement révolutionnaire  par le  modèle économique proposé  laissait augurer  des lendemains meilleurs  pour un pays soucieux du bien-être de sa population.

La politique  effectivement menée  n’a pas été,  le  moins que l’on puisse dire à la hauteur des espérances suscitées par le chef-d’œuvre  du tout nouveau président d’alors.

Le  programme santé  pour tous en l’an 2000, s’est avéré un vain slogan. La redistribution équitable des richesses a piétiné et peine à se manifester.

L’éducation nationale n’est plus  une priorité au même titre que l’agriculture si on se  réfère aux budgets alloués.

Certains historiens arguent que Le Président Biya n’est ni l’auteur ni le concepteur du projet politique qui sous-tend le Libéralisme Communautaire. Le communautarisme africain qui est le fondement même de la pensée khamit lui est édicté par la philosophie du panafricanisme. L’objectif premier étant de garantir un minimum vital à tous et à chacun sans s’opposer aux acquisitions de l’agréable et même du superflu par d’autres personnes qui par leurs talents et mérites, et non sur le dos du peuple, accèderaient à un plus grand enrichissement. Sengat Kuoh, Borgias Evrmbè, Mono Ndjana aurient ainsi travaillé à cet ouvrage en s’inspirant des idées des révolutionnaires africains Un Nyobè, Nkrumah et autres.

Il n’empêche cependant que le mérite de l’édition revient de fait au Président Biya et, à  fortiori,  les droits d’auteur. Dans le  contexte camerounais,  il se voulait novateur  sur  le  plan  des efforts et des récompenses.  Son illustre prédécesseur  procédait  aux redistributions par zone de nécessité et parlait surtout  de  développement auto- centré. Concept rapidement écarté au profit du  libéralisme communautaire.

Le  déterminant identitaire n’est pas le delta  patriotique.  Simplement le  socle de la vie qui est la cellule familiale,  souffre depuis très longtemps maintenant d’un phénomène de dislocation.  Ce phénomène trouve ses origines dans l’inégalité des revenus et de traitement. Une société équilibrée suppose des familles équilibrées, des communautés équilibrées  et un vivre ensemble inter communautaire apaisée.

Aux confins de la publicité des temps difficiles (La Revue de Pub 237)

 

Découvrez la plume d’un jeune talent: « The Slamvertiser », un junior passionné et passionnant nous livre sa lecture sur la communication en temps de confinement.

Depuis le début de la crise sanitaire liée au Corona Virus (COVID-19), nul ne sait où donner de la tête. Chacun chez soi, gel en mains ou simplement de l’eau et du savon. L’on découvre cent façons de travailler, de communiquer sans façons;  de toute façon, on se réinvente.

On remarque le comportement des marques, qui dans la tempête, se démarquent. D’un côté, celles qui semblent avoir signé forfait et de l’autre, celles qui ont fait fort ; de celles qui ont tendu la main aux consommateurs à celles qui leur ont ouvert les bras. Leur comportement, leur prise de parole dans les médias et en outdoor sur la question du COVID-19 ont fait l’objet de notre revue. Tant pis, si les masques tombent : c’est la Revue de la Pub !

Wybap, la marque définitivement confinée

Mais où donc est-ce que tu flottes ?

wybap

Qui s’y flotte s’y pique !

Plusieurs mois déjà que nous sommes sans nouvelles de la flotte de taxis Wybap ; celle qui était jusqu’ici la plus populaire dans les villes de Douala et Yaoundé. Tout semblait aller comme sur des roulettes ; mais depuis Août 2019, elle nous a roulés.

Plus le moindre signe de vie sur ses réseaux, sinon le répondeur. La flotte serait-elle au poids mort ?

Les marques présentes et pressantes

La guerre sainte des Télécoms

  • Camtel en vitesse première
  • camtel
  • L’histoire commence à YaFê en Décembre dernier. Camtel faisait une offre presqu’impossible à refuser, car jusqu’ici aucun concurrent n’avait fait mieux : Reconnecter le peuple à l’univers du virtuel grâce à des forfaits Giga-ntesques qui n’étaient alors accessibles qu’à une catégorie de personnes. Cette fois, tout le monde pouvait se le permettre (même l’advert-saire) à partir de 500 FCFA. Ce forfait venait alors de placer les camerounais moyens sur un mont, FAKO.

Face à la situation sanitaire en crise, l’idylle forfaitaire s’est alors vue prolongée sous le nom de FAMILY SURF, une initiative qui maintiendrait les abonnés dans la maison bleue et mieux encore, de rester à l’écart, autant que faire se peut, du virus « COVID-concurrence ». #RESTEZCHEZVOUS

MoMo vs. OM, une guerre qui paye ses frais !

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Les opérateurs téléphoniques MTN et Orange se livrent actuellement à une guerre ; celle de la meilleure offre Mobile money. Du sang chaud au « sans frais », il n’y a qu’un mètre de distanciation. L’un mouille le maillot jaune, et pour l’autre, le message porte ses fruits. Il est écrit : «Le jour du confinement, chacun rendra des comptes… gratuits ! »

Le bouquet de fleurs de Canal+

De cette fleur si tendre et sitôt moissonnée !

Si l’année 2020 n’est pas du tout rose, certaines marques ne manquent pas de nous faire une fleur. D’autres nous offrent carrément le bouquet. C’est le cas du groupe Canal. Un cadeau du sat’élite français qui a offert toutes les chaines de son décodeur aux abonnés pendant toute la durée du confinement. La totale, la fleur au fusil ! Et comme le dit un dicton : « Si tu veux la rose, il faut accepter les épines ! ».

canal+

WhatsApp fait un Zoom !

Pour les marques et entreprises au Cameroun, le confinement a donné lieu à une nouvelle façon de travailler sans sortir de chez soi : Le télétravail.

C’est une pratique pourtant bien populaire qui voit le jour dans les années 70 (cf. Le Figaro,10 octobre 1994, p19), et consiste à travailler à domicile grâce à la télématique. Avec cette avancée technologique, il est possible de donner des cours vidéo en ligne, faire chats vidéo et des visio-conférences avec un grand nombre de personnes.  Aujourd’hui, les plateformes les plus connues sont Google Meet et Zoom (qui est la plus usitée au profit de sa version gratuite). Mais c’était sans compter sur le génie américain Zuckerberg, qui avait plus d’un tour dans son sac. Il a récemment intégré Messenger Rooms sur WhatsApp ; le nouveau service de vidéoconférence, concurrent de Zoom, qui vient répondre aux attentes des PME, particuliers,…

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UBA, Jamais deux sans toi !

Un fusil à deux coups !

C’est la promo chez UBA !  À la carte, une prépayée et une « debit » offertes gratuitement par la banque. Une aubaine pour tout citoyen, même ceux habitués aux jeux de cartes, d’avoir toutes les cartes bancaires entre leurs mains.

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Du côté de chez Swann (Société Générale), on joue plutôt la carte du e-banking, avec l’application mobile SG Connect. C’est alors que pour limiter les déplacements, la SG a mis sur pied ce portefeuille électronique dans lequel on peut « régler ses comptes » sans problèmes via son smartphone en un clic.

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Groupe SABC / Groupe Kadji, Bataillons d’Intervention Rapide

Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal !

L’eau est là !

Traduite en langue Duala « Madiba », l’eau est plus que jamais Vitale. Elle s’en va en caravane, pour asservir le COVID et servir le peuple. Donnée à mains propres, elle servira à purifier les mains sales. C’est dans cet élan que la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) à lancer le 7 mai dernier, un programme visant à équiper les communes et marchés des stations de lavage des mains ; lequel permettrait aux populations des 10 régions du Cameroun, de limiter la propagation du virus.

Quant au groupe Kadji, l’approche est bien différente, mais le contenu est le même : Distribuer de l’eau aux habitants des quartiers reculés pour faire avancer le départ du virus. Et plus encore, le groupe se déploie dans les hôpitaux pour donner du matériel paramédical (respirateur artificiel, thermo flash,  masques médicaux,…

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Le CARTON de Nestlé !

Le 23 avril dernier, la filiale Nestlé Cameroun a fait un merveilleux don au MINSANTÉ. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie actuelle, un cadeau d’une valeur de 133 millions de FCFA (dont 10 tonnes de cartons de denrées alimentaires) destiné à plus de 110.000 camerounais, a été remis au Dr. Fanne Mahamat, représentant du ministre de la Santé Publique. (cf. Comnews).

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COVID-19, les marques prennent la parole !

Sur le terrain, devant le petit écran, et sur les réseaux sociaux, les Brand se sont mobilisées, chacune à sa manière pour barrer la route au Corona Virus. Des initiatives tape à l’œil d’une prise de conscience collective.

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  • Africa At Home – Canal+ Afrique / Universal Music Africa

Mobilisés pour immobiliser !

Samedi, le 16 mai 2020, s’est tenue « le coup d’envoi » du projet Africa At Home ; une idée de Canal+ Afrique en collaboration avec la major UMA (partenaire officiel). Sous le thème : Ensemble contre le Corona, Il s’agit d’un show qui mobilise artistes, humoristes et influenceurs africains, qui se donnent en spectacle depuis leurs domiciles respectifs pour une même cause. On retrouve par ailleurs des artistes comme Angélique Kidjo, Fally Ipupa, LOCKO, Toofan ; ou encore l’humoriste Gohou Michel et l’ex international ivoirien Didier Drogba et plein d’autres… De quoi se mobiliser pour immobiliser le COVID-19.

La course contre le COVID-19 et ses Infox (Campagnes)

Depuis 2 ans déjà, l’association « L’Union Francophone » en collaboration avec La Francophonie organise le Concours des Jeunes Talents Francophones de la Publicité ; l’objectif étant de concevoir une campagne autour d’un projet défini. En raison de la pandémie cette année, le thème s’articule autour des fausses informations sur le Corona Virus : STOP AUX INFOX COVID-19. Car si le COVID est un poison mortel en 2020, les fake news sont loin d’être des antidotes. Plus qu’un concours, c’est un appel au factchecking, une sensibilisation contre cette arme de distraction, voire même de destruction massive qu’est l’INFOX. En voici quelques campagnes…

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Easy Group Experience : La consommation d’Infox est dangereuse pour le jugement, vérifiez la source de chaque produit en consultant sa notice

Vitale et le don de parler en langues !

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Il n’y a pas de Vitale que de l’eau, mais aussi de la connaissance, source des savoirs. C’est dans cette optique que le groupe SEMC (Société des Eaux Minérales du Cameroun) a traduit en Ewondo, en langue Bassa, en Duala et en Pidgin les gestes barrières, premiers facteurs de limitation de la propagation du Corona Virus. Ainsi, chacun en sa langue comprendrait les enjeux actuels et la nécessité de se protéger pour mieux se projeter.

MINSANTE : Résurgence sanitaire !

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Du monde on ne pourra panser les plaies, qu’en dispensant des pensées de paix !

Cette crise sanitaire est un défi crucial pour le Ministère de la Santé Publique au Cameroun. De ces nouveaux cas comptés en nombres, l’Institution se doit d’en donner les chiffres. À la guerre comme à la guerre contre le virus malsain, le MINSANTÉ fait un travail de sensibilisation pour une résurgence, un retour à la terre saine. D’abord le rappel des symptômes, la prescription du port du masque, puis le recours en cas d’urgences au numéro vert.

Et n’oublions surtout pas les gestes barrières!

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Sinon africa Group-CO, vous passera un Savon

Le savon n’a jamais autant été sollicité, Le Dauphin en profite pour s’afficher grandeur nature en dépassant les limites.

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Sidney NDJENG

La Proposition indépendante papale

Faut-il croire, que cette France-là, a nourri l’Achéron de tant de cadavres, en rituel sacrificiel, pour épargner à sa fille à FRIC, le désastre apocalyptique, ajoutant à cette hécatombe expiatoire, une enveloppe d’aide dépassant le milliard d’euros ?

Pour Stopper, la propagation exponentielle de la pandémie ;

Le pape, pas Diouf, l’autre,  qui ne parle guère comme une pie, ouvre une soupape de sortie de crise pour l’Afrique avant son entrée (fracassante selon les prévisions), en proposant  aux puissances mondiales impuissantes devant Coronavirus, une annulation pure de la dette à date de ce continent déjà bien assez malade sans Covid19.

Cet éclair papal portera-t-il l’écho de l’appel international  à générosité à bon port ?

En France, ce paradis rance,  OUI.

Dans une commisération outrageant le bon sens, Macron veut aider l’Afrique à vaincre le Covid19 qui a mis en son territoire plus de quatorze mille macchabées sur le tapis en confinant plus de 65 millions d’habitants.

Faut-il croire, que cette France-là, a nourri l’Achéron de tant de cadavres, en rituel sacrificiel, pour épargner à sa fille à FRIC, le désastre apocalyptique, ajoutant à cette hécatombe expiatoire, une enveloppe d’aide dépassant le milliard d’euros ?

Pourtant de cette Afrique, elle détient encore la planche à fric, clef de répartition des ressources rares.

Donc le continent le moins touché est le plus aidé, alors qu’à côté, en Europe, l’Italie, résidence papale déplorait le manque de solidarité européenne.

Mon bon sens vient de péter un câble !

Comment rester sain et sauf dans la tempête?

[Aux chantres de la critique pour la critique et autres ténors de la péroraison creuse]

 

Comment traiter avec le respect qu’elle mérite, l’action du gouvernement quand bien même nous l’aurons trouvé maladroite, si tant est qu’il eut pu en être autrement ?

[Aux chantres de la critique pour la critique et autres ténors de la péroraison creuse]

Pendant qu’une partie de l’humanité réfléchit sur les moyens de tirer parti de la situation actuelle, et qu’une autre s’échine à sortir le Tout de cette situation, un dernier carré d’hommes se pose en observateurs. Jugeant à l’emporte-pièce, ce qu’ils voient, ou ce qu’ils croient voir. On critique qui la politique, comme si la politique a sauvé un pays plus qu’un autre, qui l’infrastructure sanitaire, comme si les mieux pourvus sont les moins touchés, qui la communication, comme si le virus succombait au nombre de discours…etc.

C’est à ces derniers hommes [Carré] que je formule ce message.

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Avoir des yeux ne suffit pas pour bien voir. Nous avons besoin d’une bonne conscience pour mettre ce que nous voyons en perspective et tirer parti des opportunités que nous offre chaque situation dépouillée de ses apparences premières.

Les médias et les réseaux sociaux que nous consommons avec frénésie « confinent » le développement de notre « bonne conscience » en accentuant les données critiques qui sont celles de la peur, de l’angoisse et du jugement de valeurs.

Quand nous n’avons pas appris à voir, ce que nous voyons ressemble à l’enfer. Apprenons donc à bien voir, analyser et comprendre les événements actuels afin de nous en servir de mieux en mieux.

Ainsi faudra-t-il, non seulement avoir l’œil, mais aussi la « bonne conscience » pour la mettre en perspective pour réaliser que tout se joue à une échelle planétaire et que le challenge est humanitaire. Ce n’est pas une question de développement ou de sophistication du système sanitaire ; il s’agit d’une épreuve mondiale dans le sens pédagogique du mot.

Chaque gouvernement fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a et aucun gouvernement ne peut faire mieux que ce qui est possible dans l’état actuel de notre… « Bonne conscience ».

C’est précisément cette « bonne conscience » qui va nous conduire d’abord à :

  • une obéissance aveugle aux consignes de sécurité des autorités reconnues comme telles,
  • une barrière bienveillante dans notre cercle social pour ne laisser filtrer aucune information « non identifiée » source d’émotions négatives et/ou de comportements à risques

Et si malgré tout cela, le « malheur » venait à nous frapper ou frapper un de nos proches, trouvons encore en nous la force de reconnaître que la souffrance nous donnera plus de force quand elle sera passée. La souffrance engendre la force et la force donne la vie. Cette petite souffrance que vous ressentez à l’échelle est individuelle, n’est rien en comparaison à ce que l’humanité gagnera. Car elle vaincra.

La fermeture des frontières par exemple sera l’occasion exceptionnelle et idoine de remettre au goût du jour, la question du développement du tissu industriel de nos Etats dans les secteurs prioritaires, cette réflexion s’imposant à tous comme une évidence, provoquera l’unanimité qu’on n’aurait jamais espérée sans cela !

Si nous sommes dans les pays où nous nous trouvons, c’est pour apprendre à lutter avec les moyens que nous avons et que nous n’avons pas à notre disposition. Les autres sont dans une situation différente, mais toutes les choses sont égales par ailleurs.

Il y’a dans tout ce que nous vivons des champs de possibilités vastes en fonction de notre « bonne conscience » seule capable de nous faire voir, les bonnes choses d’ici-bas.

« Et nous avons certes écrit dans le Zabour, après avoir mentionné (dans le livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs. » (sourate al-Anbiya [les prophètes]).

Comprendre une campagne de communication : Le rayon de création publicitaire.

Une création publicitaire est une articulation de signes intentionnellement agencés pour transmettre un message, en exerçant une influence rationnelle et émotionnelle, dans le but d’obtenir une adhésion active.

Le rayon de création publicitaire est un ensemble significatif qui trace la sphère d’influence et d’action de l’idée. Il s’agit d’une grille de lecture dynamique permettant de saisir l’idée en mouvement. De saisir l’idée en train de battre campagne.

L’idée est ce qui fait gagner de l’argent. C’est une représentation de l’intention du publicitaire. L’idée n’est pas le message, elle aide plutôt le message à se fixer dans un univers familier à la cible en provoquant un réseau d’associations mentales.

Dans le rayon de création, le message part de l’Annonceur transite par une idée proposée en Agence de communication pour atterrir aux yeux de la cible en visuel publicitaire.

Le message est fixe mais l’idée est souple, elle s’adapte selon le contexte, la cible, le temps et tous les autres facteurs extérieurs qui peuvent agir sur le sens du message.

Le rayon de la création a deux aspects dont l’indissociabilité est source du sens : l’un matériel, rationnel, extérieur (forme), et l’autre psycho-spirituel, émotionnel, intérieur (fond).

Le rayon de création est toujours le lieu de compromis entre trois forces ou trois ordres de code :

  • La force-annonceur qui représente le premier ordre de codes, et dont le précepte s’énonce ainsi :
    • Chaque création publicitaire porte l’identité de celui qui prend parole. Une identité codifiée dans divers guidelines ; la charte graphique entre autres. Le Diageo Marketing Code est un exemple.
  • La force-marché qui représente le second ordre de codes dont le précepte est :
    • Chaque création publicitaire est soumise à un ensemble de règles qui régissent la communication promotionnelle de son secteur d’activité. Une loi, un code de déontologie ou une convention peuvent constituer une force-marché.
  • La force-cible qui représente le troisième ordre de codes
    • Chaque création publicitaire met en scène un ou plusieurs marqueurs identitaires du groupe-cible auquel elle s’adresse. Un insight, un syntagme pictural culturellement ancré sont des représentants de la force-cible.

Lorsqu’un public est pris pour cible à l’occasion d’un lancement produit, d’un repositionnement, d’une promotion, etc., il nait d’abord une série de documents allant du Brief- annonceur, qui insiste sur la force-annonceur et la force-marché, et par la suite, le Brief créatif qui valorise la force-cible sans négliger le reste.

Le brief-créatif, par la suite, enfante le Kit de campagne publicitaire : l’ensemble des objets du rayon de création.

Le rayon de création comporte 7 niveaux de manifestation que sont:

  1. Le contexte de la marque: Ici, la marque se prononce et se différencie par rapport à son secteur. Elle dit si elle est conventionnelle où si elle est révolutionnaire (rupture). Pour le savoir il suffit de faire le point sur les habitudes créatives et média de la concurrence et un montage des clichés du secteur.

La Farine la Camerounaise avait en 2009 créé un choc dans le secteur meunier en brisant la loi du silence. Un spot publicitaire dans un « beignetariat » avait provoqué une vague de sympathie immédiate chez les cibles.

De même Avec TOTAL et le sponsoring de la CAN2017 du Gabon.

 

  1. La vision de marque: En partant de son identité (territoire) comment la marque facilite/accélère-t-elle une tendance culturelle ou un débat social actuel et porteur de changement? A quel mouvement culturel est-elle entrain de participer? Quelles tendances exploite-t-elle?

Les Laboratoires Biopharma en 2016 ont revu leur signature « The black Soul is back » au moment où les tensions culturelles qui font débat tournent autour de la dépigmentation

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  1. Le Message: ce qu’on veut tant dire en clair, mais qui n’apparait pas de prime abord : « Si vous hésitez entre Tangui et Supermont à cause d’une question de budget, voici pour vous, Vitale : la qualité de l’un au prix de l’autre ». Lancement Eau vitale Septembre 2017.

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  1. L’idée : Depuis2006, MTN est un ange-gardien. (Everywhere you go). L’idée de l’ange-gardien a permis non seulement de trouver la signature qui dure depuis le temps (preuve de son efficacité), mais de guider les actions de visibilité de la marque : TOUJOURS PRESENTE.

 

 

  1. Le support central: il s’agit du Key Driver Support. Vous souvient-il du lancement de Vodafone – Paix à son âme- ? l’idée de campagne a été conçue dans un  monde digital, le tout n’en était que développement par adaptation et déclinaisons par la suite.

 

  1. Tous les supports: Il faut relier les supports les uns aux autres, déterminer si la campagne est une juxtaposition de supports ou alors un réseau solidaire de supports bien qu’autonomes dans le sens, mais rebondissant les uns sur les autres.
  2. Les objets culturels: Dans la communication relative au lancement d’une bière de la SABC on note :
    1. un nom culturellement ancré : « Manyan »
    2. Un rituel de salutation familier
    3. Une expression « vrai frère » qui situe la bière dans un univers typé.

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Toutes les associations mentales possibles générées par une création publicitaire est dans son rayon. L’Agence de publicité possède le compas qui trace cette carte mentale au bénéfice de votre marque, entreprise ou produit.

M. TSIMI, MON COUP DE CŒUR DE LA TOILE (Facebook)

Murielle Damy est une jeune étudiante de l’ESSEC de Douala. Dynamique, empathique et soucieuse de servir l’humanité, Elle pense que chaque être humain regorge d’un potentiel énorme qui n’attend que à être développé. Son credo: « Ose Et Amuse Toi « 

Elle témoigne.

Les réseaux sociaux ont cet énorme avantage qu’ils nous font voyager sans se déplacer, en nous emmenant à chaque fois vers des destinations inconnues (nouveaux amis).

Cela faisait environ 1 an que je suivais Monsieur TSIMI sur la toile, de prime abord j’avais été séduite par  la qualité et la rigueur de ses posts.

Mais sous ces textes très métaphoriques et  la casquette du Mr «  No Care » qu’il affiche sur les réseaux sociaux, on peut remarquer qu’il est un mordu de la religion, de l’écriture, du marketing et de la liberté d’expression.    Le hashtag présent sur toutes ces publications attisait ma curiosité de jour en jour.  #AnnonciateurDuBienAVenir 

Quel message essaye-t-il de transmettre ? Ce monsieur serait-t-il un prophète ? Quelle surprise future nous réserve-t-il ? Aimerait-il partager sa vision avec les plus jeunes ? Naturellement pour avoir une réponse claire et précise il était  nécessaire de faire une rupture avec le virtuel et d’avoir une longue discussion  avec la personne physique.

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Sourire permanent aux bouts des lèvres, jamais sans son «chapeau bateau » (marron, bordeaux, noir etc.) en fonction de son humeur. Monsieur TSIMI  fait partie de ces trentenaires qui ont compris que les problèmes se résolvent à la racine. Par conséquent le problème majeur des africains proviendrait  de l’absence  des courants de pensée.

Cet homme à la moustache bien entretenue est un non –conformiste, au sarcasme original avec une philosophie de vie que je qualifierai  de  particulière.

L’on aurait beau essayer de comprendre ses mécanismes psychiques mais l’on en ressortirait bredouille. Demandez-lui ce que révèle sa marque déposée sur les réseaux sociaux, vous serez alors stupéfait face à la logique de sa pensée et la profondeur de ses réflexions.

Entre ses chroniques dans le domaine du marketing et celles de l’actualité camerounaise, Monsieur Tsimi se définit comme un être qui a su dompter son esprit pour en exploiter l’infini potentiel.

 

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