Les événements récents tournant autour d’une figure universitaire et médiatique n’ont pas manqué de secouer notre attention : Le spectacle douloureux d’un enfant rebelle sacrifié par sa mère pour la survie de toute la famille.
Parfois, nous créons notre propre état d’enfer sans le savoir. Le comble de la tristesse est de rendre les autres responsables des résultats conformes aux lois, des actes que nous avons posés. Entre avoir raison et prendre l’ascenseur social il faut parfois choisir, toute vérité n’étant pas bonne à dire, L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga est renvoyé à ses chères études avant qu’il ne perde le Nord !
Pour ne rater aucun chapitre de la leçon de vie magistralement dispensée à leur insu par les acteurs de l’événement, je partage quelques notes :
1- Du respect des institutions
Au moment où j’écris ces lignes, il me vient en mémoire une phrase célèbre que mon Grand-frère aimait dire : « Quand on aime, on ne souffre pas et si on souffre, alors la peine est aimée ». Partant de ce principe, quand on appartient à une famille, un parti, une entreprise ou toute autre organisation, nous avons l’obligation de l’aimer, de protéger sa réputation par le plus hardi des zèles et d’en respecter les règles aussi longtemps que nous y sommes. Dès lors que nous nous surprenons à juger nos dirigeants, à critiquer les règles où à médire des représentants, c’est que notre présence au sein de l’organisation devient aussi inutile pour nous-même que nuisible pour les autres. Peut-on respecter un chef sans respecter les collaborateurs en qui il a placé sa confiance pour des raisons qui nous échappent ?
L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga, s’est laissé prendre dans un jeu délicat où simulant la force antagoniste nécessaire à la dynamique, donc le débat contradictoire au sein de son parti politique, il s’est transformé en virus puis syndrome totalement nuisible à la santé de sa famille politique. La réaction immunitaire ne peut être que radicale en pareille circonstance. Sanglante évidence !
2– Entre cohérence et conséquentialisme
Quand on écoute L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga dans ses envolées cathodiques, où il se dit victime de son dévouement et considère sa famille comme un agrégat d’ingrats, on se demande alors si cet homme ne serait pas frappé d’une certaine forme de masochisme ou un fétichisme de la maltraitance. Le Ministre Issa Tchiroma est bien un allié du Président Biya sans être membre du RDPC, pourquoi L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga continue-t-il alors de se faire escagasser dans un groupe qui ne l’emploie pas à sa juste valeur ? Au lieu du processus qui consiste à verser les cris, les pleurs et les grincements de dents parce que « gémir, crier, pleurer c’est également lâche », une simple démission ne serait-elle pas plus cohérente ? Ou alors, ayant choisi d’y rester, il décide ipso facto de s’exposer aux représailles qu’il appelle de tous ses vœux. S’il se refuse à faire entendre le silence qu’on lui ordonne, qu’il accepte alors l’inflexible correction qui convient aux écarts dont il s’est rendu auteur. Et si son attitude était une défiance vis-à-vis de sa hiérarchie, la cohérence voudrait qu’il garde le sourire et la joie de vivre où qu’il soit, tel Sisyphe.
Pleurer d’être frappé après avoir provoqué la bagarre est d’une inconséquence et d’une incohérence désolantes.
3- Odieuse manipulation et récupération désespérée
Les uns et les autres s’agitent qui dans la commisération ironique qui dans la réjouissance cynique, en tous les cas la transe médiatique était palpable et la récupération politique n’a pas tardé. Comment peut-on attaquer la légitimité d’une décision logique dans le cadre des réglages et règlements politiques que L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga n’était pas sans savoir au moment où il traitait son parti de tous les noms d’oiseaux. Ceux qui critiquent les bourreaux de L’emblématique-médiatique-professeur-Messanga doivent se souvenir qu’il s’agit d’une affaire de famille et qu’il vaut mieux ne pas « mettre son doigt entre l’écorce et l’arbre ». Prendre en otage et à témoin l’opinion publique pour s’exonérer des conséquences de ses actes n’est pas une stratégie chevaleresque.